mardi 19 octobre 2010

La citation

Les Claude - Éric Fourlanty
«Les soirées, les journées, les années s'écoulèrent dans leurs mains qui se frôlaient, et leurs silences conjugués disaient le lien qui les unissait.»
Ça me rappel quand on vit notre premier amour, qu'on a même pas besoin de dire "Je t'aime" à l'autre, qu'on ne fait que se regarder droit dans les yeux qui s'éluminent de petites étoiles. Qu'on ne voit même pas le temps s'écouler tellement on est bien avec l'autre.


«La correspondance soutenue dura un mois. [...] Au bout de six mois, les Claude ne s'écrivaient plus ...»
J'ai un ami, qui habite à Laval, on s'écrivait souvent, pratiquement à tous les deux ou trois jours, mais maintenant, on ne s'écrit plus, pour des tas de raisons comme qu'on se voit moins, on a moins de temps à cause de l'école, on a chacun notre vie chacun de notre côté...


«Dans les semaine qui suivirent, la fille de Claude évita de l'appeler par son prénom, se contentant, parfois, de poser une main attentive sur son épaule, ranimant une ancienne douleur entre les deux omoplates qui s'était réveillée lors du voyage de retour.»
Ça me fait penser à la première rupture amoureuse. On se sent tellement vulnérable de tous. On se demande pourquoi que c'est arrivé à nous. On voudrait revenir en arrière pour recommencer mais en mieu.


«Malgré, ou à cause, de l'alcool, ils dosèrent trop les mots, les regards et les gestes, et ne purent qu'ébaucher une esquisse du sentiment irréductible qui les unissait, et semblait s'estomper dés qu'ils essayaient de le nommer.»
Ça me fait penser à quand on essaye d'avouer notre amour et/ou nos sentiments à une autre personne mais qu'à chaque fois qu'on essaye de le dire on hésite de plus en plus à tout avouer.

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